domenica 1 dicembre 2013

SERIGNE CHEIKH MBACKE ET LE DAHIRA



  HISTORIQUE DU DAHIRA DANS LE MOURIDISME  SOUS SERIGNE CHEIKH AHMADOU                                                                      MBACKE.



Nous savons qu' en Islam,tous les èvènements et faits ont une histoir.L'histoir du dahira et ce que Dieu et son prophète en ont dit et qui consiste à recommender entre autre aux musulmans de vivre en collectivitè.En fait il n'ya aucun doute que c'est dans cette association que les musulmans  tireront le meilleur d'eux meme . Et cette union doit se reflèter dans le partage de leur richesses leurs capacitès physiques et intellectuelles, leurs potentialitès, leur forces et leurs avoirs ,leurs disponibiltès.
En èchange ils seront rècompensès par des bienfaits et des vertus inimaginables . C'est dans ce sens que serigne cheikh Ahmadou Mbackè dira(  ANAL HAMAL  WAA HIDA FII AKHI KHATINI' WA SORTINHI YAKHTALIFU' ADJRUH IKHTILAFAN KABIRAN HINA YU ADIINI LISANU WAHIDIIANN WAHIINA YU HADIIN MAHA LAA KHAI'NNA.)

Ce qui signifie que les actions menèes en solitude par une personne  sont tres diffèrentes que si cette personne avait fait ou menè ces memes actions avec ces freres musulmans.Le fondement de cet acte est base sur le << NDIGUEL>> dècrit en ces termes par notre Seigneur; Wah tassimo diamihan bi habli'lahi wala tafar'rakho"" Ce qui veut dire suivre les recommendations de notre Seigneur avec l'islam comme socle dans l'unitès ,la fraternitè et l'entre-aide et d'etre à meme de contrecarre tous ce qui voudrait mettre en cause cette unitè.Les paroles  du Prophete (psl) vont egalement dans ce sens:Almuminou lil mouminin kal bouyani marsosi yasoudou bahdouhoum bahdan.

Il prèconise dans ces paroles une union sans faille  en cittant comme exemple les briques. Il dit en ce terme si les musulmans doivent s'unir en un seul bloc comme l'eau, le sable ,le ciment et le bèton pour former des briques ;et ces briques de s'unir pour former les murs .Il veule les voir s'unir dans le Ndiguel de notre Seigneur et son prophete ,invoqua Dieu en ces termes ;"" YA RABBI ADJ HALIL  MOURIDINA  MAHAA FISNIKAL HAZIMIL HAZINI WA CHAMLADJ MAHA""
Le cheikh ici prie dieu de mettre dans un lieu sùr où ils seront en sècuritè et dans l'unitè.Si nous prenons l'exemple des champs  communitaires  plus connus sous le nom de "TOLOU ALARBA"(champ du mecredi) que serigne cheikh mouhammdou moustapha mbacke a  crèe dans le mouridisme, c'etaient des  lieux où les talibès avaient la possibiltè d'exprimer tout leur  savoir faire,de partager leur savoir et de pouvoir s'entre aider .Ils permettaient ègalements aux talibès qui habitaient dans  la meme zone de faire connnaissance et mieux de savoir qui etait dans le besoin d'identifier les plus faibles afin de leur porter assistance si nècessaire.C'etait ègalement des endroits où les informatios sont mieux vèiculèes et permettaient une meilleure perception des recommendations des guides religieux.Mais aussi d'avoir une connaissance des professions et des competances des talibès.
Ce phenomen des ( TOLOU ALRABA) a prit  de l'empleur et ne se limite  plus aux traveaux chempetres donc chez les paysans mais fit ègalement  son entrèe dans les villes enfin de mieux èlargir ces bienfaits et se redèfinissait comme etant le travail accomplit par les talibès pour le marabout et toute la communitè mouride.Dans ces ( TOLOU ALARBA) sont ègalement inclu la construiction de dahiras et ècoles pour èduquer et instruir les enfants .

                                        DAHIRA:
C'est ce qui est à l'origine de la creation par Serigne Cheikh Ahmadou Mbacke en 1943 d'un autre champ appellè DAHIRA pour l'union des mourides.Quand il en fit par Cheikh Mouhammdou Moustapha,il lui donna son aval et en plus appela les chefs reliigieux pour leur faire part de cette idèe et son objectif. Ils ont tous manifestè leur accord c'est ainsi qu'il propose qu'on l'appelle DIWANOUL MOURIDNE. Et Serigne Cheikh d'y definir genèse, ses objectifs et tous les dommaines qu'ils pourraient englober.

                  STATUT ET REGLEMNT INTERIEUR 

Ce pendant , ce dahira  "DIWANOU MOURIDINA" n'a pas survecu car confrontè à des difficultès. C'est en 1967 que serigne Cheikh a renouvlè le dahira pour l'appeller "ITTIHADOU ATTBAHIL KHADIM LITT TAHAOUN WA TAMASSOUK BID DINI AL KHWIM" avec un statut et un reglement interieur qui se compose : de tois sous sections au moins (composèes de trois dahiras au moins);puis de sections (trois sous section au moins) et enfin de fèdèration qui englobe toutes les sections d'un pays .
Tous les membres doivent se conformer à un statut unique et se baser sur ce dernier pour definir leurs activitès il y'aura aussi un règlement intèrieur qui dèfinit le comportement  et l'attitude des membres comme par exemple comment utiliser les cartes et reçus ,les cotisations annuelles ou mensuelles  et le nombre de rèunion tenu durant l'annèe ,comment èlir ou destituer les membres .
Mais il faut noter ègalement que le règlement intèrieur de la fèdèration n'empèche pas aux sections et sous sections d'avoir leur propre règlement intèrieur car permettant à ces dèmembrements de mieux fonctionner.Ainsi donc le statut permet de dèfinir et d'èclairer les dahiras et les autres organes  avec des limites et des prèrogatives ,d'expliquer les fonctions des responsables  du bureau, leur taches;mais aussi les conditions d'adhèsion ou d'exclusion des membres.

mercoledì 13 novembre 2013

COMMENT CHEIKH MOUSTAPHA ORGANISAIT LES PRIERES DU MAGAL 20 MOUHRAM



 << Faite que mon meilleur jour soit le jour de TA rencontre>>

       اجعل خير الايام يوم القاك


Apres le rapel à DIEU de cheikhoul khadim( CHEIKH AHMADOU BAMBA) cheikh moustapha donna l'ordre de fair la magal du 20 mouharam 1927/1346.
 Voici comment cheikh moustapha faisait le magal:

Lecture du sain Coran 28 fois

1-     12 kamil( Coran) au mihrab de la grande mosquèe

2-      12 kamil(Coran) aux alentours de la Mosquèe

3-     4 kamil(Coran) dans le mausole du cheikh


Dans chaque coin des qutres coins de la mosquèe 

1-            DIZBOUL KHOULOB(جذب القلوب )

2-            MAWHIBOU ANNAFIH(  مواهب النافع )

3-           MOUKHADDA MATOUL AMDAH (مقدمات الامداح )

4-          MIMIYA (ميميه )

Et le reste des talibes se concentraient dans le ZIKAR SALATOU AL NABI distribution des berdes et autres

L'OEUVRE DE CHEIKH MOUSTAPHA AL KARIM


Lors du rappel à DIEU du Serviteur du Prophète, le 19 juillet 1927, Cheikh Mouhamadou Moustapha
fit une fois de plus montre de ses vertus de lucidité et de tempérance, après avoir personnellement
constaté le décès, en organisant dans une discrétion absolue son inhumation à Touba, selon les
voeux du disparu.
Après sa désignation le 25 juillet 1927, le premier Calife du assurer la relève en s’attelant
particulièrement à la construction de la Mosquée de Touba; projet qui tenait réellement Cheikh
Ahmadou Bamba à coeur. Malgré des débuts marqués par des difficultés de tous ordres, dont la
plus dure fut assurément l’opposition de nombre de dignitaires de la Communauté à son califat,
Cheikh Moustapha s’avéra rapidement être un Calife de grande intelligence soutenue par une
vaste culture et une conformité sans faille aux enseignements du Cheikh se traduisant notamment
par un courage, une dignité et une générosité qui resteront légendaires.
C’est lui qui, à la disparition de leur père, s’était chargé de l’éducation de presque tous ses frères
et soeurs. Beaucoup d’entre eux vécurent avec lui et le Calife n’épargna, selon les témoignages
de ses frères mêmes, aucun effort pour leur bien-être allant même jusqu’à leur désigner, une fois
devenus adultes, leur premier lieu d’installation en ne manquant jamais de leur fournir l’aide
matérielle nécessaire aux premiers pas dans la vie. Ce fut également un excellent administrateur,
un authentique homme de terrain. En 1928, il obtint l’immatriculation d’un terrain de 400 hectares
sis à Touba et demanda, au début de 1929, l’autorisation de reprendre la construction de la
Mosquée dont l’irresponsabilité et la cupidité de l’Administrateur Occidental désigné avaient mis
les travaux en cause. A l’issue d’un long procès à rebondissements dans les tribunaux parisiens,
l’Administrateur Tallerie eut injustement gain de cause et la communauté mouride se vit contrainte
de lui payer la somme faramineuse de 250 000 francs comme dommages et intérêts pour dédit et
préjudice sur rupture de contrat. D’autres obstacles auxquels le chantier de la Mosquée eut
bientôt à faire face furent : l’acheminement du matériel de construction à Touba face à
l’inexistence de réseau de communication, la rareté des matériaux tels que la latérite dans cette
zone, la profondeur de la nappe phréatique (à plus de 25 m) posant de façon cruciale le
problème de l’eau etc. La découverte de la carrière de Ndock, à une dizaine de kilomètres au Sud
de Touba, permit de résoudre le problème de la latérite. L’engagement total de dizaine de milliers
de volontaires, le dévouement indescriptible de milliers de jeunes, femmes et adultes travaillant
plus de 18 heures par jour, transportant dans des paniers posés à même la tête ou sur charrettes
d’énormes blocs de pierres sur une dizaine de kilomètres, toute cette formidable énergie déployée
dans la sueur et dans le sang (car on ne compta pas alors les décès) accélèrent l’achèvement des
fondations et l’empierrement de la plate-forme de la future mosquée.
Pour résoudre le problème des voies de communication Cheikh Mouhamadou Moustapha
entreprit, malgré l’incrédulité des autorités publiques, le financement et la réalisation sur fonds
propres d’un tronçon d’une cinquantaine de kilomètres de voie ferrée qui allait relier Diourbel à
Touba via Mbacké à partir d’un embranchement du Dakar-Niger. Avec toujours la détermination
extraordinaire de milliers de disciples, des « Baye Fall » sous le commandement de leur Calife SerigneMoustapha Fall, fils aîné de Cheikh Ibrahima Fall, la durée de réalisation de cette initiative inédite
dans l’histoire pulvérisa toutes les prévisions et fut achevée en un an et quelques mois. Ce succès
éclatant accéléra de façon impressionnante l’unité et l’unanimité qui, déjà, faisait jour autour de sa
personne façonnant ainsi durablement l’organisation de la Mouridiyah après la disparition du
Cheikh.
Au point de vue économique, l’âme profondément paysanne de Cheikh Moustapha alliée à un
esprit d’entreprise et d’organisation élevé permirent à la communauté mouride de produire des
résultats agricoles considérables. Ainsi la production arachidière qui était estimée aux environs de
20 000 tonnes au début des années 30 passera en 1937/38 à 75 000 tonnes soit une progression
marginale de 275%. Le Chantier confié à la Société des DRAGAGES, il fut officiellement procédé à
la pose de la première pierre de la Mosquée le vendredi 4 mars 1932. Mais, malgré la célérité des
travaux, les années de peste meurtrière, la récession mondiale des années 30 se jugulant aux
perturbations de la seconde guerre ralentirent considérablement leur progression. Et c’est dans ce
contexte de profonde crise et de graves difficultés économiques que s’éteignit le vendredi 13 juillet
1945 (3 Sha’bân 1364 H) Cheikh Mouhamadou Moustapha confiant à ses suivants la perpétuation
de l’oeuvre colossale entreprise pendant plus de 18 ans. Mais s’il reste à jamais vrai que DIEU TRESHAUT
ne peut oublier la rétribution de ceux qui combattent « avec leurs biens et leurs personnes » sur
Son sentier, Mouhamadou Moustapha aura alors mérité son Agrément et son Election, la
Reconnaissance du Prophète de l’ISLAM (PSL) et celle de Khadimou Rassoul.
Mieux, tous ceux qui, aujourd’hui, se réclament du Serviteur du Prophète ou toute personne tenant
sincèrement au rayonnement de la Parole de DIEU TRES-HAUT sur terre doit une fière chandelle à
ce Digne Socle de l’Edifice de la Foi et de la Vertu…

source:admin (toubadaroukhoudoss.


sabato 9 novembre 2013

SERIGNE MBACKE SOKHNA LO


Serigne Mbacké Sokhna LO est né en 1934 à Naïdé Mbacké. La naissance de ce premier fils de Gaïndé Fatma provoqua un émoi de la part de son illustre grand père Cheikh Moustapha al Karim, premier Khalife de Cheikhoul Khadim, qui prédît en lui un destin de bâtisseur du village de Taïf. Il entama ses humanités coraniques auprès de ce dernier à Taïf, avant d’aller continuer ses études pour la mémorisation du livre Saint a Darou Rahmane auprès de Serigne Ibra Dieng dont l’érudition est restée célèbre. Ce fut ensuite la Mauritanie et l’Algérie qui l’accueillent pour parfaire sa formation. Ce qui a fait certainement de Serigne Mouhamed Mbacke un grand érudit doublé d’un homme de culture ouvert au monde. Ce visionnaire politique et économique avait de par ses qualités d’homme de science tissé des relations cordiales avec des « grands » de ce monde. Il a su entretenir fructifier et élargir les relations que Gaïndé Fatma avait tissées partout dans le monde. Ce qui a fait que Serigne Mbacké Sokhna Lo comptait des amis partout y compris des chefs d’Etats, des Responsables politiques, des hommes d’Affaires mais aussi des milliers de disciples et sympathisants a travers le monde. Ce sera l’occasion de rappeler les qualités de l’homme de culture qui avait mis son intelligence et sa fortune au service de sa patrie et de l’Islam. En effet Cheikh Mouhamed Mbacké qui, durant toute sa vie a gardé ce que l’homme a de plus noble, sa dignité. « Un Visionnaire, un Patriote, un Guide Religieux hors pair » Serigne Mbacké Sokhna Lo était un chef religieux qui a assumé tout au long de sa vie avec la plénitude de sa dignité et de sa mission sacerdotale, sa fonction de chef spirituel pleinement engagé a la promotion de tous les aspects de la vie au Sénégal. Comptant des « talibés » dans toutes les chapelles politiques, il aimait se placer dans une position de stricte neutralité. « Je ne suis d’aucun parti politique, ni ne soutien aucun candidat. Ma seule préoccupation, c’est que le Sénégal aille de l’avant. Je suis avec quiconque pose des actes pour faire avancer notre pays ». Sa mission fondamentale était d’œuvrer pour un Sénégal prospère et fort dans une Afrique unie respecté a l’intérieur comme à l’extérieur. Sa vaste culture, sa sagesse, sa générosité, son amour du travail étaient tels que nombreux sont ceux qui aimaient sa compagnie. Par ailleurs, c’est là ou Serigne Mbacké a réalisé des merveilles, il a donné un cachet particulier aux activités de la Fédération des Groupements Religieux et Culturels des disciples de Cheikh Ahmadou Bamba, créé par son illustre ascendant Serigne Cheikh Gaïndé Fatma. En effet, ces entités (Sections, Willaya jeunes et femmes) qui s’identifient aux villages et villes de leurs membres, sont des véritables organisations de développement économiques, culturelles, éducatives et sociales, d’où à leurs actifs l’implantation de plusieurs écoles dans toutes les localités du pays et de la sous région, le développement d’activités agricoles, d’élevage etc. au profit de ses membres qui n’ont pas un emploi rénuméré. « Le plus grand éducateur et le plus grand moralisateur » Il saisissait toutes les occasions surtout lors des moments de rassemblement pour recevoir tour a tour les dahiras et organisations, des groupes de disciples venant de partout du pays et même de l’étranger pour raffermir leur foi. En éducateur humble Serigne Mouhamed Mbacké recevait les disciples et les entretenait de Dieu et de son Prophete en leur rappelant les vertus qui sont les seules aptes à faire d’eux des mourides sincères. Il insistait beaucoup à ce que la solidarité et l’entraide soient les piliers, la base d’action de toutes les fédérations de disciples qui sont sous sa charge. Pour Serigne Mouhamed, les recommandations de Serigne Touba sont celle de Dieu, il les respectait scrupuleusement et les faisait aussi suivre à l’ensemble de ses disciples. Partout où il passait il semait la foi, l’amour du travail et de son prochain dans les sentiers de Dieu conformément à ceux qui l’ont précédés. Il demeurait ainsi un défenseur sans faille des valeurs mourides, tout en se référant en toute occasion au fondateur de la confrérie. Il devenait ainsi le plus grand éducateur et le plus grand moralisateur de son époque. Ses nombreux prêches peuvent en témoigner. Partout où il est passé dans le pays et à l’étranger le cheikh a revigoré la foi musulmane, redonné aux talibés leur dignité et leur personnalité. Tous ceux qui, parmi les disciples, ont épousé ces valeurs se présentent aujourd’hui comme la souche la plus dynamique, la plus disciplinée, la plus ardente au travail dans la communauté mouride. Ce qui explique en grande partie l’adhésion massive des intellectuels dans ses différentes organisations. « Un monument de générosité » Serigne Mbacké était d’une générosité et d’une grandeur de cœur inégalables. Il savait régler les problèmes qu’on lui soumettait sans calcul aucun. Pour lui la générosité ne se limite pas à ce qu’il appelait « faire son devoir » car, selon lui, aider son prochain est un devoir naturel et ne peut pas être considéré comme de la générosité. Son entendement de la générosité était plus large et allait jusqu'à aider des gens dont on est surs ne disent pas la vérité par rapport à leur requête. Borom Taïf était un exemple. Il faisait de la sorte que tous ceux qui vivaient dans sa maison lui était proches. Aucune barrière, aucun intermédiaire n’existait entre sa famille, ses talibés et lui. Il discutait avec tout le monde, se préoccupait des problèmes des uns et des autres. L’ambiance des « khadara » (veillées nocturnes où le marabout discutait librement avec les hôtes et les membres de la famille) était toujours bonne. Serigne Mbacké à l’image de son illustre père Gainde Fatma, était généreux, un homme de bien qui transcendait tous les clivages confrériques et même ethniques pour se mettre à la disposition de l’homme tout court : « ma mission ici bas consiste à aider les nécessiteux » rétorquait – il souvent à ceux qui reprochaient ses largesses. « Tout ce qui me tombe sur la main je n’hésiterai pas à le redistribuer, tout ce que vous ne voulez pas que je donne, ne me le remettez pas ». Telle était sa vision, sa philosophie des choses. « Un grand homme s’en est allé » Serigne Mouhamed semblait nous préparer à cette triste réalité en nous désignant à mainte reprise celui qui allait prendre la relève, son frère Serigne Abdoul Fatah Mbacké à qui nous prions pour qu’Allah le garde longtemps parmi nous afin qu’il puisse perpétuer l’œuvre colossale que lui a légué ses prédécesseurs. Il savait qu’il allait partir et à essayer de nous le dire lors de sa dernière sortie en public mais il était si vivant que jamais l’esprit d’aucun talibé n’a frôlé la question de la disparition imminente de celui que nous appelions affectueusement « Borom Taïf ak Baïla ». Aujourd’hui comme pour lui témoigner leur gratitude, ses « fils spirituels » perpétuent le souvenir d’un saint, d’un érudit incomparable et d’un serviteur infatigable de Dieu, dans ses dahira et ses daaras de : Guérlé, Nabodji, Darou Salam darma, Baïla etc. D’une silhouette et d’une prestance doublée d’un charisme impressionnant, d’une belle figure radieuse qu’illuminait un sourire si doux, l’ombre de Serigne Mbacké Sokhna Lo plane à jamais sur ce village de Taif qu’on imagine difficilement sans lui, tant il faisait corps avec l’ambiance des lieux. Et c’est tout naturellement que son mausolée, qui ne désemplit jamais, est situé à la devanture de la résidence Cheikh Moustapha, bâtie à hauteur de milliards dans ce bourg fondé il y a plusieurs décennies par son grand-père, tranchant avec le décor rustique de ce village qu’il q servi jusqu'à son dernier souffle. A l’âge de 71ans, Serigne Mbacké est parti pour ne plus revenir, laissant pantois un peuple abasourdi, encore incrédule d’avoir compté dans ses rangs un homme d’une telle dimension. Une véritable icône. Au paradis, à coté de Cheikh Mouhamadou Moustapha, celui qui fut son repère et guide, il doit gouter avec félicité la récompense promise par le Seigneur à ceux qui ont persévéré dans la droiture et accomplissait de bonnes actions uniquement pour la face de Dieu. Tout de meme il y a une atténuation à notre détresse quand nous savons qu’il est « parti sans partir ». Il est resté dans Serigne Fatah et serigne Ndiagne.
SOURCE: daroukhoudoss.org

HISTOIR MAGAL DAROU KHOUDOSS


Arrivé à TOUBA, ces personnes étaient à la place de la mosquée pour l'événement :Mame THIERNO Birahime MBACKE,Serigne FALLOU MBACKE, Serigne BASSIROU MBACKE, Serigne M'backé BOUSSO,Serigne Ndame Abdou RAHMANE LO, Serigne Mohamadou Lamine GA...YE Diamooye, Serigne Bara GAYE khary FALL,Serigne Mor Mbaye CISSE Diass, Serigne Mohamadou Lamine DIOP dagana, Serigne Cheikh khary DIENG, Serigne Makhtar Samba DIOP, Serigne Makhtar SYLLA, Chérif Mouhamadane TANDAKHIOU, Serigne Ibra NDAO, Serigne Mamour DIAKHATE,Serigne Abdoulaye DIOP Lewna.............Je reviendrai sur les 14 talibés restants nom pour nom....

Serigne Ibra NDAO et Serigne Mamour DIAKHATE ont procédé au creusage...

Serigne MBACKE BOUSSO a présidé à la prière mortuaire.Il y'a une version qui précise que Serigne Mbacké BOUSSO n'a pu terrminer la prière pour cause d'émotion et que Serigne Mohamadou Lamine GAYE Diamooye a terminé cette prière....

Serigne TOUBA Cheikh Ahmadou BAMBA a vécu 75 ans...

Serigne TOUBA précise que c'est ce jour là qu'il veut qu'il soit son meilleur( REF :Serigne BAMBA dit dans MAWAHIBOU RAHMANE :"Rabbi Ijhal xayra ayaamii yawma alxaa ka SEIGNEUR fait de mon meilleur jour celui auquel je viendrai à votre rencontre pour ma rétribution".

Cheikh Moustapla al KARIM précise que lorsqu'il a pénètré dans la fameuse chambre du Cheikh et qu'il a trouvé SERIGNE BAMBA dans la fameuse position, il y'avait ; posé sur sa poitrine ce xassida nommé XAATIMATOU MOUNAA JAATE BIL XATTI ainsi qu'une feuille seule sur laquelle était écrit "Je suis venu de DIEU et j'Y retourne(INAA LIL LAAHI WA.......),ainsique quelque dernières recommandations d'usage en vers son fils ainé en direction de la communauté.

Dans ce XASSAIDE précité Serigne TOUBA raconte que pour l'évenement de son retour à sa dernière demeure de TOUBA,le Prophète MOHAMAMED,les Anges les Plus rapprochés du SEIGNEUR ainsi que la KAABA seront présent.....

Mieux, à chaque anniversaire du même événement ILS refont la même chose et heureux sont ceux qui du fait qu'ils les trouvent à Touba les cotoient jusqu'au lever du jour.

CHEIKH MOUSTAPHA Insiste et dit celui qui passe la nuit de 20 MUHARAM à TOUBA dans les conditions de déférences aux prescriptions sera complétement lavés de l'ensemble de ses péché et se retrouve comme un nouveau né....

TOUS les Jours de Magal sont bons mais admettons que le jour qu'indique SERIGNE TOUBA à travers son fils et premier Khalif et que nous venons de survoler brièvement, devrait mieux être compris et accepté si les Talibés ne cherchent que la béatitude.

Le Magal 20 muharam a été indiqué pour la première fois en 1936 par Cheikh MOUSTAPHA.Sa première célèbration à grand format a eu lieu en 1937, l'année suivante et ceci a continué et a pris finalement le nom de Magal gou mague gui et CHEIKH MOUSTAPHA avait précisé à Serigne Mor Diandam DIOP, son talibé,parent et aussi conseiller qu'aucun service ne vaut l'absence d'un talibé de TOUBA le jour du 20 Muharam ; même si c'est moi(khalif de Serigne TOUBA) qui vous confie ce service.

La célèbration du 20 Muharam est allé crescendo et n'a pas baissé de rhythme pendant toute la vie de Cheikh MOUSTAPHA qui a rejoint son Marabout et Père à la place de la mosquée en 1945.Cheikh MOUHAMADOU FADEL,son frère et successeur au Califat va continuer cette célèbration jusqu'en 1947.CHEIKH Mouhamadou FADEL a eu Ordre de faire célébrer le 18 SAFAR comme Magal .........

REGARDONS BIEN LE WOLAFAL DE SERIGNE MOUSSA KA sur le magal de 20 Muharam et l'on comprendra beaucoup de chose.

De toute façon yiw wou barri mi ngui raw gnou bari.POURQUOI?..
SOURCE: serigne mb lo


NOUS Y REVIENDERONS

sabato 2 novembre 2013

TASAWUF( تصوف ) SES METHODES ET SES FINALITES

Le tasawuf est un programme complette pour une sociètè qui favorise les vèrtues,car il incite  à la pèrfèction des moeurs ,à l'education sprituellle et au respect de la religion et de la sociètè humaine.L'eductaion sprituelle est la discipilne qui permet d'enlever l'ame humaine jusqu'à sagesse,pui soumet la volontè du sèrviteur à la volontè du Segnieur.

Dans cette periode de crise de valeur, nous envons besoin de l'ensegnement SOUFI , car l'occidentalisation des moeurs et de la culture crèent la confusion dans l'intelect musulman.

Les principes islamique et la rèalitè quotidienne du musulmen sont en disharmonie, ce qui suiscite des incomprehensions et met certains en opposition avec leur religion et leur culture. Or ,pour fair la symbiose entre la conscience religieuse et les rèalitès du monde contemporain, il faut nècessiarement acquèrir la sagesse.C'est  justement la proposition du TASAWUF.

Il s'agit d'ètablir une relation saine entre la religion et la vie sociale,entre l'èthique et la politique,et entre les valeurs sprituelles et les rèalitès èconomiques.
Il faut aussi distinguer la religiostè ou le formalisme religieux de la spritualitè ou des valeurs religieux.
ALLAH dit dans le CORAN:<< O VOUS QUI CROYEZ ,BEAUCOUP DE RABBINS ET DE PRETRES ABUSENT DE LEUR CONDITION ET PROFITTENT DU BIEN DES CROUANTS EN TOUTE IMPUNITE,ET DETOURNENT AINSI LES GENS DE LA VOIE DIVINE, AURONT UN CHATIMENT TERRIBLE.>>

Le Coran a prèvenue contre deux vices qui ont souvent corrumpus les civilisations antèrieurs.

-L'utilasation du sacrè pour le profit personnel et ainsi soustraire l'argent des croyants.
-L'innovation dans les principes de la religion afin de dètourner les croyants des objectifs tracès par ALLAH et son Prophete ( PSL).

La revivification de la religion est nècessaire à chaque periode comme Abou Hamid Ghzali l'a fait en son èpoque  avec son chef d'oeuvre ( ihya olum eddine).


Le projet de sagesse du Tasawuf a pour ambition de perfectionner les moeurs dans un but individuel, sociale et aussi universel.



martedì 29 ottobre 2013

LE DEVELOPPENT SOCIOLOGIQUE DU MOURIDISME


L'encyclopèdie  des sciences sociale dèfinit le dèveloppement ainsi :les efforts dèployès  dans une sociètè pour le changement fonctionnels et structure nècessaire au dèvloppemnt sociale.
C'est aussi la capacitè des individues à exploiter au maximum les ressurces nationales afin d'assurer le bien-etre individuel.

Nous pensons plutot que les ressurces d'un peuple sont naturelles et sprituelles. Les ressurces naturelles sont exploitables par labeur et la tèchnologie, alors que les ressurce sprituelles sont exploitables par la savoir et la foi afin d'orienter la sociètè vers la fèlicitè de ce monde et de l'au-delà.

Cheikhoul khadim dit dans MSALIK AL NIRAN
         
         Il faut avoir quatres principes de l'initiation
      
         Afin d'obtenir la bonne guidance  et la fèlicitè
      
        D'abord, sortir de l'ègarment,piu etre utiles aux crèatures;

       Ensuite revivifier les sciences et mettre en pratique sa                   connaissance.
Etre utile aux crèatures , est nècessaire pour une sociètè saine dont les membres sont solidaires.C'est meme,le sècret du dèveloppement sociale harmonieux,ou pauvre et riche faible et fort cohabite en toute concordance. Une justice sociale et une distrubition èquitable des richesses nationales permettant la symbiose et prèmunissent contre les rèvoltes.

Le CHEIKH n'est pas un expèere dans l'èconomie ou la politologie, ni un penseur stratègie,mais un suffi accompli et un saint parfait qui vivait en communion avec son Sègneur et son prophèt ( p s l). Il etait consient de la faiblesse humaine et de la toute puissance divine et de la vèracitè de l'ensegnement coranique et prophètique qu'il mettait en application dans tous les aspects de la vie.Il revivifia les sciences islamique et ordonna les bonne moeurs et la noblesse du cractèere.

          Le poete ahmed chawqui dit:

Les civilisations sont èdifiès sur les moeurs et le  cractère
Quant la perversion gènèralise ,la civilisation dispait.

Ainsi l'exprènce soufie du Cheikh Ahmadou Bamba et ces ensegnements fut et demeure un modèle idèale pour une sociètè exemplaire capable de fair face au dèfit de son èpoque.
Son combat pacifique assure la paix et la sècuritè à son peuple et permit le dèveloppement du pays à tous les nivaux.

Son poète Ibrahim'Ari dit:

   Il  revivifia les nobles moeurs après leur mort
   Tous les etres bènèficèrnt de son apport.
    CHEIKH AHMADOU BAMBA KHDIMOU'RASSOUL

lunedì 28 ottobre 2013

LE DEVLOPPEMENT ECONOMIQUE DU MOURIDISME

Le travail dans la foi, quant il est orientè  par le savoir assure la sècrutè dans la sociètè islamique et contribue à la paix sociale et sprituelle. Le croyant sera insi satisfaiit de vivre sa foi et contribuer à l'harmonie gènèrale.
Il purra satisfaire ces besoins et ceux de sa fammille sans pencher vers les fitilitèes. Le dèsèquilibre des socitès a pour cause les excès en tout genre et les pèrversion qui poussent au gaspillage dont rèsulte l'injustice sociale. Seule la foi astreint les humains à etre heumble et juste pour accepter la providence divine et ne pas compatir dans vanitès et futilitès .ALLAH dit << ne soit pas orgueilleux dans ta dèmarche tu ne pourra pas fendre la terre,ni rivaliser avec les montagnes >> ISRA 37.Celui qui medite ce vèrset sera porter à user du surplus de ces besoins pour le bien etre de son prochain.

Les mourides ont pu assure l'auto-suffisance en tous les domaines ,d'abord par le labeur,par la temperance et surtout par la solidariètè.Ils ont assimilè les ensegnements de leur guide qui refusa  tout compromis avec le colonialisme et la sociètè de consommation.

La dèpendance èconomique poussent les sociètès  aux compromis et aliène l'indèpendance culturelle et politique.

La prospriète  de la sociètè islamique doit etre soumise aux commendements de la religion , qui intèrdisent les exces.La prèsèervation de la richesse culturelles doit imperativement etre rèspèctèe, ce qui n'est pas  le cas des sociètes occidentales  basè sur le profit au dètriment du bon sens et de l'èquilibre ecologique et sociologique.


sabato 3 agosto 2013

LA PERSONNALITE DE SERIGNE CHEIKH GAINDE FATMA

La personnalité de Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké se confondait à celle de Serigne Touba
qui l’a baptisé et donné son propre nom. On raconte qu’il lui vouait bea...ucoup de respect et avait
l’habitude de dire qu’il avait de l’espoir en lui.
Né en 1913, d’une mère issue de la famille royale du Kayor, Gaindé Fatma a épousé la
noblesse à bas âge.
Très tôt son père l’envoya en compagnie de son frère cadet serigne Mbacké Madina à Tindody
chez leur grand père Serigne Makhtar Allé LO où ils séjournèrent de 1919 à 1926 avant d’aller
aiguiser leurs connaissances à Touba chez Serigne Modou Mokhtar Dieng.
En 1930 toujours dans la quête de la perfection Serigne cheikh et Serigne Mbacké Madina
furent envoyé en Mauritanie pour y apprendre la littérature, la théologie et la Tadjwid. Ils y
restèrent pendant deux ans avant de revenir au Sénégal précisément à Diourbel chez Serigne
Mouhamadou Dem. En 1933 ils sont confiés à Serigne Habibou Mbacké.
Serigne Cheikh s’installa définitivement entre Tindody et Naydé en 1934 et en véritable
autodidacte, entrepris de se former en la langue française avec l’aide d’un « joloff-joloff » du
nom de Ahmadou Mokhtar Wone. Très vite il l’assimila et commença par offrir des bourses et
appuyer les études des étudiants avant de construire des établissements. Défenseur infatigable
de la cause sociale il s’opposa farouchement au régime.
Après le rappel à Dieu en 1945 de son père Cheikh Mouhamadou Moustapha, il s’installa à
Touba et rénova la maison de Taif qui était sa seconde résidence.
Il effectua beaucoup de voyage à travers le monde et noua d’excellentes relations. Il partit à la
Mecque en 1949 et visita beaucoup de pays du moyen orient dont le Liban, la Syrie et
l’Afganistan. Il entrepris une grande tournée européenne en 1955 et se rendra surtout en
France, en Allemagne et en Suisse avant d’entamer l’étape Américaine.
En 1965 il créa la Fédération des Groupements Religieux et Culturels des Disciples de Cheikh
Ahmadou Bamba, première organisation religieuse légalement reconnue au Sénégal.
Apres avoir lancé les bases de l’unité dans la Oumah Islamique particulièrement au sein de la
communauté mouride, il s’en est allé le 11 mars 1978 laissant dernière lui une société émue et
nostalgique qui ne cesse de se rappeler de sa grandeur, sa générosité et sa vision exemplaire.

domenica 14 aprile 2013

A LA DECOUVERTE DES FILS DE CHEIKH MOUSTAPHA AL KARIM [ SERIGNE CHEIKH GAINDE FATMA] 1 ERE KHALIF

à la decouverte des fils de cheikh moustapha 1- serigne cheikh gainde fatma




Selon l'hagiographie mouride, le premier successeur de Cheikh Ahmadou Bamba naquit le 11 du mois de Muharram de l'an 1306 de l'Hégire, à Darou Salam, correspondant au 17 septembre 1888 de l'an romain.
L'histoire rapporte qu'il fallut aller à la quête du Cheikh qui avait à cette époque l'habitude de s'absenter pendant assez longtemps dans la forêt avoisinante à la recherche du futur site de la ville de Touba.
Les émissaires le trouvèrent finalement au troisième jour de la naissance de l'enfant de Sokhna Aminata Lô dans un lieu nommé Fétto sous une averse abondante.
Mouhamadou Moustapha Mbacké fut ainsi l'aîné des enfants du Cheikh restés vivants et le frère utérin de Mouhamadou Lamine Bara Mbacké.
Il eut la douleur de perdre très tôt sa pieuse mère ayant conclu un pacte en ce sens avec le Cheikh.
Il entreprit son étude du Coran auprès de son père et dut, après le départ de celui-ci en exil en 1895, continuer ses études avec Serigne Ndame Abdou Rahmane Lô à Darou-l-Halîmoul Kabîr
Etudes qu'il poursuivit avec son oncle Cheikh Ibra Faty jusqu'au retour de Cheikh Ahmadou Bamba du Gabon en 1902.
Il fut notamment partie des disciples qui rejoignirent le Cheikh à Saout-El-Ma, en Mauritanie, et y demeura avec lui jusqu'en 1907.
Il l'accompagna aussi à Thiéyène et ne s'éloigna significativement de son voisinage qu'après le retour définitif de celui-ci à Diourbel en 1912
Lorsqu'il reçut l'ordre de fonder à 6 km de Touba le village de Husnu-l Mahâb qui n'était en ce temps qu'un petit hameau de Peulhs transhumants appelé Tindôdi.
Il fut en 1921, partie de la compagnie du Cheikh à Dakar lorsque celui-ci y alla répondre à une invitation du Gouverneur Général de l'A.O.F. C'est à lui aussi que son père remit sa participation de
500 000 F au relèvement du Franc français.
Durant toute la période de coexistence avec son père et maître, Cheikh Mouhamadou Moustapha se distingua par un dévouement et une détermination dans le service qu'il lui consacrait,...
Tels qu'il arriva souvent au Cheikh de mettre publiquement en exergue son engagement et son esprit de sacrifice que tout disciple lui enviait. On ne comptait pas les copies de mémoires du Saint Coran que le fils effectua pour le père ni les tonnages de récolte dont il lui fit don.
Lors du rappel à DIEU du Serviteur du Prophète, le 19 juillet 1927, Cheikh Mouhamadou Moustapha fit une fois de plus montre de ses vertus de lucidité et de tempérance, après avoir personnellement constaté le décès, en organisant dans une discrétion absolue son inhumation à Touba, selon les voeux du disparu.
Après sa désignation le 25 juillet 1927, le premier Calife du assurer la relève en s'attelant particulièrement à la construction de la Mosquée de Touba; projet qui tenait réellement Cheikh Ahmadou Bamba à coeur.
Malgré des débuts marqués par des difficultés de tous ordres, dont la plus dure fut assurément l'opposition de nombre de dignitaires de la Communauté à son califat,...
Cheikh Moustapha s'avéra rapidement être un Calife de grande intelligence soutenue par une vaste culture et une conformité sans faille aux enseignements du Cheikh se traduisant notamment par un courage, une dignité et une générosité qui resteront légendaires.
C'est lui qui, à la disparition de leur père, s'était chargé de l'éducation de presque tous ses frères et soeurs. Beaucoup d'entre eux vécurent avec lui et le Calife n'épargna, selon les témoignages de ses frères mêmes, aucun effort pour leur bien-être
Allant même jusqu'à leur désigner, une fois devenus adultes, leur premier lieu d'installation en ne manquant jamais de leur fournir l'aide matérielle nécessaire aux premiers pas dans la vie.
Ce fut également un excellent administrateur, un authentique homme de terrain. En 1928, il obtint l'immatriculation d'un terrain de 400 hectares sis à Touba.
Il demanda, au début de 1929, l'autorisation de reprendre la construction de la Mosquée dont l'irresponsabilité et la cupidité de l'Administrateur Occidental désigné avaient mis les travaux en cause.
A l'issue d'un long procès à rebondissements dans les tribunaux parisiens, l'Administrateur Tallerie eut injustement gain de cause et la communauté mouride se vit contrainte de lui payer la somme faramineuse de 250 000 francs comme dommages et intérêts pour dédit et préjudice sur rupture de contrat.
D'autres obstacles auxquels le chantier de la Mosquée eut bientôt à faire face furent : l'acheminement du matériel de construction à Touba face à l'inexistence de réseau de communication,...
La rareté des matériaux tels que la latérite dans cette zone, la profondeur de la nappe phréatique (à plus de 25 m) posant de façon cruciale le problème de l'eau etc.
La découverte de la carrière de Ndock, à une dizaine de kilomètres au Sud de Touba, permit de résoudre le problème de la latérite.
L'engagement total de dizaine de milliers de volontaires, le dévouement indescriptible de milliers de jeunes, femmes et adultes travaillant plus de 18 heures par jour, transportant dans des paniers posés à même la tête ou sur charrettes d'énormes blocs de pierres sur une dizaine de kilomètres,...
Toute cette formidable énergie déployée dans la sueur et dans le sang (car on ne compta pas alors les décès) accélèrent l'achèvement des fondations et l'empierrement de la plate-forme de la future mosquée.
Pour résoudre le problème des voies de communication Cheikh Mouhamadou Moustapha entreprit, malgré l'incrédulité des autorités publiques, le financement et la réalisation sur fonds propres d'un tronçon d'une cinquantaine de kilomètres de voie ferrée qui allait relier Diourbel à Touba via Mbacké à partir d'un embranchement du Dakar-Niger.
Avec toujours la détermination extraordinaire de milliers de disciples, des "Baye Fall" sous le commandement de leur Calife Serigne Moustapha Fall, fils aîné de Cheikh Ibrahima Fall, et les autres Cheikhs, la durée de réalisation de cette initiative inédite dans l'histoire pulvérisa toutes les prévisions et fut achevée en un an et quelques mois.
Ce succès éclatant accéléra de façon impressionnante l'unité et l'unanimité qui, déjà, faisait jour autour de sa personne façonnant ainsi durablement l'organisation de la Mouridiyah après la disparition du Cheikh.
Au point de vue économique, l'âme profondément paysanne de Cheikh Moustapha alliée à un esprit d'entreprise et d'organisation élevé permirent à la communauté mouride de produire des résultats agricoles considérables. Ainsi la production arachidière qui était estimée aux environs de 20 000 tonnes au début des années 30 passera en 1937/38 à 75 000 tonnes soit une progression marginale de 275%.
Le Chantier confié à la Société des DRAGAGES, il fut officiellement procédé à la pose de la première pierre de la Mosquée le vendredi 4 mars 1932.
Mais, malgré la célérité des travaux, les années de peste meurtrière, la récession mondiale des années 30 se conjuguant aux perturbations de la seconde guerre ralentirent considérablement leur progression.
Et c'est dans ce contexte de profonde crise et de graves difficultés économiques que s'éteignit le vendredi 13 juillet 1945 (3 Sha'bân 1364 H) Cheikh Mouhamadou Moustapha confiant à ses suivants la perpétuation de l'oeuvre colossale entreprise pendant plus de 18 ans.
Mais s'il reste à jamais vrai que DIEU TRES-HAUT ne peut oublier la rétribution de ceux qui combattent "avec leurs biens et leurs personnes" sur Son sentier,...
LUI qui a promis dans Son Saint Livre:
"En vérité, Je ne perds jamais de vue l'oeuvre de celui qui fait le bien, qu'il soit homme ou femme (...) Ceux qui se sont expatriés pour Ma Cause, qui ont combattu, qui ont été tués,...
"Je leur pardonne leurs mauvaises actions et les ferai entrer dans les Jardins arrosés par des ruisseaux, à titre de Récompense Divine; certes DIEU dispose de la plus belle Récompense"
En vertu de cette divine Promesse, Mouhamadou Moustapha aura alors mérité son Agrément et son Election, la Reconnaissance du Prophète de l'ISLAM (PSL) et celle de Khadimou Rassoul.
Mieux, tous ceux qui, aujourd'hui, se réclament du Serviteur du Prophète ou toute personne tenant sincèrement au rayonnement de la Parole de DIEU TRES-HAUT sur terre doit une fière chandelle à ce Digne Socle de l'Edifice de la Foi et de la Vertu...



sabato 13 aprile 2013

MAGAL DE DAROU KHOUDOSS


MAGAL DE DAROU KHOUDOSS

























MAGAL DE DAROU KHOUDOSS


                 JUST POUR VOUS FAIR CONNAITRE CET EVENEMENT

 Cheikhoul Khadim, le fondateur du mouridisme a quitté ce bas monde le 19 juillet 1927, qui concorde avec le 19 Mouharram 1346 Hégire. C’est alors que son premier Khalife Cheikh Mouhamadou Moustapha entrepris de perpétuer l’œuvre colossale entreprise par son père.



Origines et significations :

Origine du Magal :

Cheikhoul Khadim a quitté ce bas monde en 1927 c’est alors que son premier Khalife Cheikh Mouhamadou Moustapha entrepris de perpétuer l’œuvre colossale entreprise par son père. Telle une feuille de route Serigne Touba lui dicta la conduite à tenir. C’est ainsi qu’en présence de Serigne Massamba, il demanda à Cheikh Moustapha de regrouper toute la communauté mouride à la date qu’il lui a indiqué. C’est en 1937 que Cheikh Moustapha demanda après Serigne Massamba Mbacké on lui répondit qu’il est en voyage il demanda qu’on aille le quérir. La mission le rattrapa à Louga.



A l’arrivée de cheikh Massamba, Cheikh Mouhamadou Moustapha exhiba un papier qu’il lui montra. C’est sur ce papier que Serigne Touba consigna la recommandation du Magal en ces termes : pendant cette nuit, le Prophète (PSL) ses compagnons, les anges les plus rapprochés (Mukharaboun) comme ils l’avaient fait en 1927 reviennent célébrer cet événement à Touba jusqu’au matin. Bienheureux est celui qui le fera avec eux à Touba car le matin ils auront la rédemption de l’ensemble de leurs péchés.

Historique du Magal :

Le magal de Darou khoudoss est célébré chaque annee le 20eme jour du mois lunaire Tamkharit. La première célébration officielle a été effective en 1937. La dite célébration n'a connu d'interruption qu'en 1945 suite a la demande de l'administrateur colonial auprès de cheikh Moustapha car cette date avait coïncide avec l'organisation d'élections. De 1945 a nos jours aucune autre interruption n'a été notée sur l'organisation. Apres 1945 Serigne Cheikh Ahmadou Mbacké fils aine de Cheikh Mouhamadou Moustapha a continue la célébration jusqu'en 1978, année de sa disparition. Serigne Mbacke Madina l'a organise de 1978 a 1985. Serigne Aliou Mbacke reprend le flambeau jusqu'en 1998 pour le passer a Serigne Khadim qui l'organise jusqu'en 2004. Depuis cette année la celebration du magal est organise par Serigne Ahmadou Makhtar actuel khalif de Cheikh Mouhamadou Moustapha. Tous ces khalifs ont successivement utilisé les structures de Dahiras pour faire fonctionner à plein le magal.

Pour éclairer d'avantage sur l'origine du jour, son objet, les actions de grâce et autres recommandations utiles on se réfère au discours prononcé par Cheikh Moustapha à l'occasion du Magal de Darou Khoudoss en 1939.











LES 2 TAIF. 1- TAIF D'ARABIE SAUDITE 2-TAIF MBACKE SENEGAL



Masjid Abdullah ibn Abbas Mosque interior view - Taif, Saudi Arabia مسجد عبد الله بن العباس

Masjid Abdullah ibn Abbas Mosque interior view  - Taif, Saudi Arabia مسجد عبد الله بن العباس





taif est une ville d'arabie saudite dans les montagne de l'ouest du pays,region du hedjaz.
Elle est environ à 65 km de l'est de la mecque et à 130 km de l'est de la ville portiere de djedda.Situe à une altitude de 1450., la ville compte environ 581967 habitants.Chaqu'ete le gouvernement saudien se transfere de riyad a taif. Taif est aussi une centre agricole d'une grande imporatance ou on cultive beacoup des fruits .










Taif mbacke un village fonde par cheikh mouhamadou moustapha mbacke 1er khalif de khadim rassoul en 1939.Elle compte environ 3062ames et 350 concessions,perdu dans la brousse à27 km de touba mbacke.Il a ete fonde pour allimenter les travaux de la grande mosquee , un village ou on pratque l'agriculture et l'elevage. C' est pas un hsard que serigne fallou mbacke l'a donne le nom de taif pour le role que les deux cites ont sur l'islam et le mouridisme.






POSE DE LA 1 ERE PIERRE DE LA GRANDE MOSQUEE DE TOUBA

POSE DE LA 1 ERE PIERRE DE LA GRANDE MOSQUEE DE TOUBA

 Les dernières paroles d’un père à un fils sont toujours précieusement gardées en tête. C’est peut-être ce qui explique la détermination avec laquelle Cheikh Mouhamadoul Moustapha Al Karim a tenu à construire la grande mosquée de Touba. D’après certains écrits, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké mettait en garde sa famille à propos de la mosquée de Touba en ces termes : «vous qui êtes miens, si vous ne réalisez pas ma mosquée à Touba, Dieu enverra des créatures sur terre qui la construiront». Par conséquent, après le décès du Cheikh, le nouveau khalife, alors âgé de moins de 42 ans, concentra toute sa force et son énergie à la construction de la mosquée de Touba qui avait vu, dès 1926, son autorisation retirée par l’administration coloniale. Avec détermination, Serigne Modou Moustapha Mbacké va obtenir une autorisation de construire. Ce, après plusieurs tractations et suite au procès en France contre Tallerie. La nouvelle demande d’autorisation est écrite par Ibra Fall Bourry (en francais).

De la construction du chemin de fer à la Mosquée de Touba
Après avoir reçu l’autorisation de construire la mosquée, Cheikh Moustapha a pris langue avec une vieille connaissance, en l’occurrence un traitant français du nom de M. Lalane, qui a amené à Diourbel des ingénieurs français qui esquissaient une étude de faisabilité et exprimaient des besoins concernant les pierres et autres matières premières à rechercher loin de Diourbel. La poursuite de cette étude aboutit finalement à l’expression du besoin d’un chemin de fer qui partira de Diourbel à Touba, pour conduire divers matériaux à Touba. Déterminé à débuter la construction de la mosquée, le marabout accepte toutes les conditions des Blancs. La construction du chemin de fer, pour acheminer le matériel à Touba, est entamé. Les travaux débutent, d’après Ibrahima Fall Madior, le 11 novembre 1929, devant le directeur du chemin de fer, M. Chardi, établi à Thiès, et prennent fin en février 1931. La construction de la grande mosquée peut alors démarrer. Cheikh Moustapha travaillera sur ce chantier sans répit et sans arrêt du 04 mars 1932 en septembre 1939, lors de l’appel officiel de la Deuxième guerre mondiale. Au moment de l’arrêt, la mosquée avait déjà les quatre façades achevées, la terrasse était prête et les ossatures des quatre minarets étaient entamées. Certaines avaient une partie déjà coulée, d’autres étaient en fer dressé.

Foi inébranlable et culte du travail en bandoulière
Du côté matériel, les pierres de Ndock étaient en quantité suffisante, près de la mosquée, ainsi que le ciment et le fer, et une importante somme d’argent était épargnée à la banque. Que de contraintes dans ce projet de construction de la grande mosquée de Touba. Mais il n’a jamais baissé les bras. Au contraire, à chque fois qu’il rencontrait un obstacle, cela lui donnait encore plus de détermination à réaliser ce voeu de son père. Au finish, le Toubab avait la certitude que rien ne pouvait arrêter la marche de Cheikh Mouhamadou Moustapha et des mourides soudés derrière lui vers l’édification de cette mosquée qui comptait plus que tout pour eux. Et d’après les écrits, le matériel de construction du chemin de fer tout comme celui de la mosquée était fourni intégralement par les industriels français, le riz et l’huile qui nourrissaient la main d’œuvre, le sucre et le café étaient commandés en France. L’entrée en guerre de la France en 1939 qui a débouché sur la mobilisation au Sénégal n’a rien changé dans les projets du nouveau khalife. La mobilisation des hommes valides pour aller libérer la France sous occupation coûtera au Sénégal un lourd tribut. Par exemple, Serigne Fallou Fall, fils de Mame Cheikh Ibra Fall et tant d’autres ne reviendront pas de cette guerre. Tous morts au front. L’argent réclamé par les Blancs est rapidement collecté. Pour la main d’oeuvre, d’autres Cheikhs ont envoyé leurs hommes. Le tout dans une harmonie et le respect de la dignité humaine.

Transfert des restes de Khadimou Rassoul à Touba
L’autre acte majeur posé par le 1er khalife de Serigne Touba a été le transfert de la dépouille mortelle de son père. À ce propos, les écrits racontent aussi que son père lui avait dit : «dès que ma vie cessera sur terre, par la volonté de Dieu, ramenez-moi à Touba sans coup férir». Et d’ajouter : «si vous réalisez ces désirs-là, tout ce que vous entamerez dans le futur comme projet, je le réaliserai moi-même». En visionnaire, il s’était imaginé ce qui se serait passé si jamais sa dépouille était acheminée à Paris, à Marseille ou en Corse. On serait en train de parler du grand Magal de Corse, de Paris ou de Marseille. C’est ainsi que pour retourner Serigne Touba à sa dernière demeure, en 1927, Serigne Mouhamadou Moustapha, fils aîné et principal concerné, a pris sur lui la responsabilité d’agir sans consulter personne. Le commandant-résident de Diourbel, Edmond Pall, a été piégé par Serigne Modou qui l’invita dans la concession du Cheikh à Diourbel et lui montra l’important dépôt d’argent qui y était. Cheikh Moustapha l’informa également, cette nuit de mardi, du décès de Serigne Touba et lui demanda d’évacuer tout cet argent à sa résidence avant que les mourides ne soient au courant de la mauvaise nouvelle et mettent la concession sans dessus-dessous. Edmond Pall informera son supérieur de Kaolack qui rappliqua dare-dare. Ensemble, ils s’évertuèrent à comptabiliser tout cet argent, à faire les scellés et à dresser un procès-verbal.



FORMATION DU 1 ER BUREAU DU DAHIRA DE GAINDE FATMA EN 1941


                   FORMATION DU 1 ER BUREAU DU DAHIRA DE GAINDE FATMA EN 1941




serigne cheikh gaide fatma est un homme digne,honorable,èlègant en pensées et en spritualitè,un homme exemplaire de foi en DIEU, de son amour à khadimou rassoul, travailleur ,educateur,(xam xam xamouma bokouci disait il) constuicteur,patriotique et inventeur etc..............
à 28 ans il inventais le DAHIRA. c'etait en 1941 alor que cheikh mouhamadou moustapha etait khalif de khadimou rassoul. tout le monde, les talibès de toutes les confreries lui doivent un grand merci . Iinventeur et promateur indiscutable du dahira(une structure basèe sur l'islam la solidariète et le travail en commun pour le destin du pays.
Voici la foramtion du 1 premie bureau du dahira (DUWANOUL MOURIDINI LI KHIDMATI KHAYRIL ALAMINE)


DIRECTEUER HONORAIRE:      CHEIKH MOUSTAPHA AL KARIM.                                                                                              
                                            CHEIKH MOUHAMDOUL FADEL.                                                                    

ADJOINT:                             CHEIKH ABDOUL AHAD   CHEIKH ABDOULAHI BOROM DEURBI.          
                   CHEIKH SALIOU MBACKE, SERIGNE SOUHEYBOU MBACKE, SERIGNE AMSATOU DIAKHATE, SERIGNE MBACKE BOUSSO, SERIGNE MOURTDA SERIGNE ISSA DIENNE, SERIGNE MAD LO DAGNA SERIGNE ABDOU KHADER MBACKE.

DIRECTEUR GENERALE CHARGE DU GRAND MAGAL:   SERIGNE BASSIROU MBACKE                      

REPRESANTANTS:
SERIGNE CHEIKH GAINDE FATMA  

ADJOINT:  SERIGNA MBACKE MADINA.          

                   c'est juste pour en citere quelques personnes, vrement un bureau de rève....
gaide fatma disait( j'ais pas vu un chemin piu court pour arriver à DIEU que le dahira



CHEIKH MOUHAMADOU MOUSTAPHA( 1 ERE KHALIF DE SERIGNE TOUBA

CHEIKH MOUHAMADOU MOUSTAPHA( 1 ERE KHALIF DE SERIGNE TOUBA
                                                       



Selon l'hagiographie mouride, le premier successeur de Cheikh Ahmadou Bamba naquit le 11 du mois de Muharram de l'an 1306 de l'Hégire, à Darou Salam, correspondant au 17 septembre 1888 de l'an romain.
L'histoire rapporte qu'il fallut aller à la quête du Cheikh qui avait à cette époque l'habitude de s'absenter pendant assez longtemps dans la forêt avoisinante à la recherche du futur site de la ville de Touba.
Les émissaires le trouvèrent finalement au troisième jour de la naissance de l'enfant de Sokhna Aminata Lô dans un lieu nommé Fétto sous une averse abondante.
Mouhamadou Moustapha Mbacké fut ainsi l'aîné des enfants du Cheikh restés vivants et le frère utérin de Mouhamadou Lamine Bara Mbacké.
Il eut la douleur de perdre très tôt sa pieuse mère ayant conclu un pacte en ce sens avec le Cheikh.
Il entreprit son étude du Coran auprès de son père et dut, après le départ de celui-ci en exil en 1895, continuer ses études avec Serigne Ndame Abdou Rahmane Lô à Darou-l-Halîmoul Kabîr
Etudes qu'il poursuivit avec son oncle Cheikh Ibra Faty jusqu'au retour de Cheikh Ahmadou Bamba du Gabon en 1902.
Il fut notamment partie des disciples qui rejoignirent le Cheikh à Saout-El-Ma, en Mauritanie, et y demeura avec lui jusqu'en 1907.
Il l'accompagna aussi à Thiéyène et ne s'éloigna significativement de son voisinage qu'après le retour définitif de celui-ci à Diourbel en 1912
Lorsqu'il reçut l'ordre de fonder à 6 km de Touba le village de Husnu-l Mahâb qui n'était en ce temps qu'un petit hameau de Peulhs transhumants appelé Tindôdi.
Il fut en 1921, partie de la compagnie du Cheikh à Dakar lorsque celui-ci y alla répondre à une invitation du Gouverneur Général de l'A.O.F. C'est à lui aussi que son père remit sa participation de
500 000 F au relèvement du Franc français.
Durant toute la période de coexistence avec son père et maître, Cheikh Mouhamadou Moustapha se distingua par un dévouement et une détermination dans le service qu'il lui consacrait,...
Tels qu'il arriva souvent au Cheikh de mettre publiquement en exergue son engagement et son esprit de sacrifice que tout disciple lui enviait. On ne comptait pas les copies de mémoires du Saint Coran que le fils effectua pour le père ni les tonnages de récolte dont il lui fit don.
Lors du rappel à DIEU du Serviteur du Prophète, le 19 juillet 1927, Cheikh Mouhamadou Moustapha fit une fois de plus montre de ses vertus de lucidité et de tempérance, après avoir personnellement constaté le décès, en organisant dans une discrétion absolue son inhumation à Touba, selon les voeux du disparu.
Après sa désignation le 25 juillet 1927, le premier Calife du assurer la relève en s'attelant particulièrement à la construction de la Mosquée de Touba; projet qui tenait réellement Cheikh Ahmadou Bamba à coeur.
Malgré des débuts marqués par des difficultés de tous ordres, dont la plus dure fut assurément l'opposition de nombre de dignitaires de la Communauté à son califat,...
Cheikh Moustapha s'avéra rapidement être un Calife de grande intelligence soutenue par une vaste culture et une conformité sans faille aux enseignements du Cheikh se traduisant notamment par un courage, une dignité et une générosité qui resteront légendaires.
C'est lui qui, à la disparition de leur père, s'était chargé de l'éducation de presque tous ses frères et soeurs. Beaucoup d'entre eux vécurent avec lui et le Calife n'épargna, selon les témoignages de ses frères mêmes, aucun effort pour leur bien-être
Allant même jusqu'à leur désigner, une fois devenus adultes, leur premier lieu d'installation en ne manquant jamais de leur fournir l'aide matérielle nécessaire aux premiers pas dans la vie.
Ce fut également un excellent administrateur, un authentique homme de terrain. En 1928, il obtint l'immatriculation d'un terrain de 400 hectares sis à Touba.
Il demanda, au début de 1929, l'autorisation de reprendre la construction de la Mosquée dont l'irresponsabilité et la cupidité de l'Administrateur Occidental désigné avaient mis les travaux en cause.
A l'issue d'un long procès à rebondissements dans les tribunaux parisiens, l'Administrateur Tallerie eut injustement gain de cause et la communauté mouride se vit contrainte de lui payer la somme faramineuse de 250 000 francs comme dommages et intérêts pour dédit et préjudice sur rupture de contrat.
D'autres obstacles auxquels le chantier de la Mosquée eut bientôt à faire face furent : l'acheminement du matériel de construction à Touba face à l'inexistence de réseau de communication,...
La rareté des matériaux tels que la latérite dans cette zone, la profondeur de la nappe phréatique (à plus de 25 m) posant de façon cruciale le problème de l'eau etc.
La découverte de la carrière de Ndock, à une dizaine de kilomètres au Sud de Touba, permit de résoudre le problème de la latérite.
L'engagement total de dizaine de milliers de volontaires, le dévouement indescriptible de milliers de jeunes, femmes et adultes travaillant plus de 18 heures par jour, transportant dans des paniers posés à même la tête ou sur charrettes d'énormes blocs de pierres sur une dizaine de kilomètres,...
Toute cette formidable énergie déployée dans la sueur et dans le sang (car on ne compta pas alors les décès) accélèrent l'achèvement des fondations et l'empierrement de la plate-forme de la future mosquée.
Pour résoudre le problème des voies de communication Cheikh Mouhamadou Moustapha entreprit, malgré l'incrédulité des autorités publiques, le financement et la réalisation sur fonds propres d'un tronçon d'une cinquantaine de kilomètres de voie ferrée qui allait relier Diourbel à Touba via Mbacké à partir d'un embranchement du Dakar-Niger.
Avec toujours la détermination extraordinaire de milliers de disciples, des "Baye Fall" sous le commandement de leur Calife Serigne Moustapha Fall, fils aîné de Cheikh Ibrahima Fall, et les autres Cheikhs, la durée de réalisation de cette initiative inédite dans l'histoire pulvérisa toutes les prévisions et fut achevée en un an et quelques mois.
Ce succès éclatant accéléra de façon impressionnante l'unité et l'unanimité qui, déjà, faisait jour autour de sa personne façonnant ainsi durablement l'organisation de la Mouridiyah après la disparition du Cheikh.
Au point de vue économique, l'âme profondément paysanne de Cheikh Moustapha alliée à un esprit d'entreprise et d'organisation élevé permirent à la communauté mouride de produire des résultats agricoles considérables. Ainsi la production arachidière qui était estimée aux environs de 20 000 tonnes au début des années 30 passera en 1937/38 à 75 000 tonnes soit une progression marginale de 275%.
Le Chantier confié à la Société des DRAGAGES, il fut officiellement procédé à la pose de la première pierre de la Mosquée le vendredi 4 mars 1932.
Mais, malgré la célérité des travaux, les années de peste meurtrière, la récession mondiale des années 30 se conjuguant aux perturbations de la seconde guerre ralentirent considérablement leur progression.
Et c'est dans ce contexte de profonde crise et de graves difficultés économiques que s'éteignit le vendredi 13 juillet 1945 (3 Sha'bân 1364 H) Cheikh Mouhamadou Moustapha confiant à ses suivants la perpétuation de l'oeuvre colossale entreprise pendant plus de 18 ans.
Mais s'il reste à jamais vrai que DIEU TRES-HAUT ne peut oublier la rétribution de ceux qui combattent "avec leurs biens et leurs personnes" sur Son sentier,...
LUI qui a promis dans Son Saint Livre:
"En vérité, Je ne perds jamais de vue l'oeuvre de celui qui fait le bien, qu'il soit homme ou femme (...) Ceux qui se sont expatriés pour Ma Cause, qui ont combattu, qui ont été tués,...
"Je leur pardonne leurs mauvaises actions et les ferai entrer dans les Jardins arrosés par des ruisseaux, à titre de Récompense Divine; certes DIEU dispose de la plus belle Récompense"
En vertu de cette divine Promesse, Mouhamadou Moustapha aura alors mérité son Agrément et son Election, la Reconnaissance du Prophète de l'ISLAM (PSL) et celle de Khadimou Rassoul.
Mieux, tous ceux qui, aujourd'hui, se réclament du Serviteur du Prophète ou toute personne tenant sincèrement au rayonnement de la Parole de DIEU TRES-HAUT sur terre doit une fière chandelle à ce Digne Socle de l'Edifice de la Foi et de la Vertu...
(SOURCE TOUBAMOURIDISMETOUBA

LES FILS DE CHEIKH MOUSTAPHA AL KARIME

LES FILS DE CHEIKH MOUSTAPHA AL KARIME
SERIGNE CHEIKH GAINDE FATMA1913/1978
SERIGNE MBACKE MADINA 1913/1985

serigne dane khary lo1918/1986
serigne aliou mbacke 1918/1998


 SERIGNE IBRA MBACKE
SERIGNE SALIOU AMBASSADEUR

SERIGNE KHADIM MBACKE1930/2004
                              SERIGNE AHMA TINDODI

SERIGNE AHMADOU MOUKHTAR 1939



SOKHNA TOUTY MBACKE



SOKHNA AMY FATY SENE



SOKHNA DABA



SOKHNNA KHADY FATMA
                               



                                                             SOKHNA KHADY FATMA


SOKHNA MAY


SOKHNA MOUSLY


SOKHNA KHOUDIA MBACKE



SOKHNA NATA MBACKE



a famille de cheikh mouhamadou moustapha al karim:
S cheikh gaide fatma 1 khalif ne en 1913khalifa de (1945-1978)
S mbacke madina 2 khalifne ne 1913 khalifa de (1978-1985 (aminta lo)
s mouhamadan mbacke (khary lo) ne 1918 khalifa (1985-1986)
s aliou mbacke .( khary mam diop) ne 1918khalifa de
1986 a1998
s ahmadou mbacke tindodi( khary mam diop)
s ibrahima mbacke (absatou)
s saliou mbacke  .......2004( khary mam diop)
s khadim mbacke(mar sylla) ne 1930 2004 khalifa de1998 a 2004
s ahmadou mokhtar ( soda diop) ne 1939
s abdou salam mbacke( khary mam diop)
s mam mor anta saly(fatma)
s mam thierno mbacke (khary lo)
s .fallou
so aischa mbacke (fatma)
so maryamou mbcake (aminta lo)
so bousso mbacke
so khadi mbacke (fatma)
so faty mbacke (khary lo)
so oumy mbacke (khary lo)
so nata mbacke (kharylo )
so mouslimatou mbacke( khary lo)
so rokhya mbacke ( faty thierno)
so amy mbacke (say ndiaye)
so amy mbacke (faty sene)
so safiyatou mbacke
so bintou mbacke thies (faty diop)
so maimounatou mbacke (soda diop)
so touty mbacke ( mam astou kan)
so faty mbacke (mareme lo)
so khoudia mbacke( soda diop)
i vous connaisez d'autrs ou les dates de naissances veillez me contacter
MCKINGTAIF@YAHOO.IT